Mort numérique : trier ses souvenirs personnels est devenu un défi !

Ce dossier, publié à destination des notaires et auquel j’ai eu la fierté de contribuer, intéressera tous ceux qui accumulent sur leurs ordinateurs, smartphones, clouds, disques externes, un nombre de fichiers textes ou photos de plus en plus conséquent, sans nécessairement s’interroger sur leur éventuelle déshérence numérique après leur décès.

« Les traces que nous laissons derrière nous dans le monde numérique constituent une empreinte indélébile et une mémoire persistante qui dépassent notre existence physique, souligne Alexia Arno, co-fondatrice de la plate-forme Clésame. À une époque où chaque moment, chaque relation et chaque décision trouvent une place en ligne, nous n’avons que trop peu réfléchi à ce qu’il adviendra de cette existence digitale une fois la nôtre achevée. Et pourtant, cette question nous concerne tous. La mort numérique est le prolongement de la vie numérique. C’est une réalité complexe qui touche à l’intime. Un débat collectif sur ces enjeux émergents devient urgent. »

« Nos héritiers n’auront jamais assez de leur vie pour repérer ce qui les concerne, les touche et leur importe dans une masse de contenus accumulés au cours de plusieurs années, voire décennies », a déploré une citoyenne lors des travaux.

Pour les aider, il est possible d’anticiper et de considérer sans attendre la transmission des souvenirs familiaux.


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Publié par Alexandra Deschamps

Journaliste, psychanalyste, animatrice d'ateliers d'écriture

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